Pourquoi amener votre bébé chez l’ostéopathe?

Lors de l’accouchement, le bébé subit des compressions très importantes, surtout au niveau du crâne. Il se peut que des outils aient été utilisés, comme la ventouse ou les forceps, grâce auxquels l’obstétricien ou la sage femme tirent sur la tête pour guider le bébé. Il est aussi possible que le bébé reste trop longtemps engagé dans le bassin de la maman. L’accouchement peut donc être un moment assez traumatisant pour votre nourrisson.
Le but de la consultation ostéopathique est de diminuer les tensions qui ont pu se mettre en place lors de la grossesse ou de l’accouchement.

A partir de quand amener son nourrisson chez l’ostéopathe?

Si la grossesse et l’accouchement se sont bien passés, il n’y a pas de raison de se précipiter.
Votre bébé passe d’un milieu aquatique compressé, à un milieu aérien, où s’applique la gravité. Il lui faut donc un moment pour s’adapter à son nouveau mode de vie. L’idéal, pour la maman comme pour le bébé est de consulter aux alentours de la troisième semaine de vie, afin de lever les tensions qui n’auraient pas disparu.

Cependant, en cas d’accouchement complexe, il peut être intéressant de travailler plus tôt. A la naissance, le crâne de votre bébé n’est pas entièrement ossifié. Cette ossification est progressive jusqu’aux douze mois de l’enfant.

L’objectif de la séance est d’empêcher les déformations crâniennes (plagiocéphalie…), ou encore de limiter les tensions de la base du crâne pouvant être responsables de problèmes digestifs (coliques, régurgitations…).

 

Dans quel cas consulter un ostéopathe?

  • lorsque le travail a été trop long (plus de huit heures) ou trop court (moins de deux heures)
  • en cas de grossesse gémellaire
  • si la présentation s’est faite par la siège, par la face ou par le front
  • après une forte traction sur la tête
  • si le bébé est resté engagé dans le bassin trop longtemps
  • quand le cordon s’est enroulé autour du cou
  • dans les cas de prématurité (le crâne est plus fragile)
  • après l’emploi de forceps, ventouse ou spatule, en cas de césarienne
  • en cas de souffrance foetale, de réanimation même légère du bébé
  • en cas de déformation du crâne (il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique)
  • il pleure tout le temps
  • il dort très peu
  • il régurgite
  • il ne digère pas et il se tortille après la tétée
  • il a du mal à téter
  • il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique
  • il a une mauvaise position et/ou une asymétrie des hanches, des membres inférieurs ou des pieds

Quelles sont les techniques utilisées pour votre bébé? 

A cet âge, seules les techniques douces sont employées. Il s’agit de mobiliser les articulations afin de leur rendre leur mobilité complète, ou de relâcher les tensions musculaires, viscérales ou tissulaires. Ce sont des techniques basée sur de la physique, de la physiologie et de l’anatomie, nécessitant uniquement des mouvement légers.

Les séances d’ostéopathie ne sont jamais douloureuse pour le bébé.

Que se passe-t-il après une séance d’ostéopathie? 

Comme chez l’adulte, votre bébé peut être fatigué, agité ou grognon. Il se peut aussi qu’il ait plus faim que d’habitude. Même si la séance n’est pas violente, votre bébé doit s’adapter aux modifications, ce qui peut prendre quelques jours. Tous les effets survenants dans les jours suivant la consultation sont réversibles. Les séances doivent être un peu espacées (3 semaines environ), afin de ne pas trop solliciter votre bébé, et lui laisser le temps d’évoluer.

Conclusion: 

L’ostéopathie est adaptée au nourrisson,  dès sa naissance. Cela permet de réguler les petites gênes quotidiennes, ou les tensions plus sérieuses pouvant avoir une incidence sur la posture de votre enfant. Il peut être bon de consulter lors des étapes cruciales du développement, comme le passage assis, à quatre pattes, ou le début de la marche. L’objectif de ces séances et de s’assurer que le fonctionnement musculaire et articulaire est correct, afin qu’il apprenne à marcher sur une base saine.

Il est à noter qu’en cas de doute, il est nécessaire de contacter votre pédiatre. L’ostéopathie ne peut se substituer au suivi médical effectué par votre médecin.

Le diaphragme

schéma médical du diaphragme

Lors d’une consultation, votre ostéopathe peut poser les mains sur le bas de votre thorax, et vous dire que votre diaphragme ne bouge pas bien. Cela ne veut pas dire que vous êtes malade, cela veut dire que la physiologie de ce muscle n’est pas optimale. Mais avant tout, qu’est ce que le diaphragme? Il s’agit simplement de l’organe qui vous permet de respirer!

Anatomie du diaphragme:

Il s’agit d’un muscle, situé en bas du thorax, séparant la cavité thoracique (contenant le coeur et les poumons) de la cavité abdominale (contenant l’intestin, le foie, l’estomac etc…). Il s’insère en avant sur les cotes basses, et rejoins la colonne.  On peut remarquer sa forme de parachute, posé à droite sur le foie, et a gauche sur l’estomac. La physiologie diaphragmatique est donc intimement lié au fonctionnement des organes voisins, étant donné qu’ils sont reliés par des ligaments.  En arrière, il rejoint les premières vertèbres lombaires, en avant desquelles il s’insère. Ce sont les piliers tendineux du diaphragme, créant les fils du parachute. En cas de dysfonction, on comprend donc qu’il peut altérer la mobilité vertébrale.

 

 

Au centre, se trouve des orifices, permettant le passage de tuyaux:

  • la veine cave inférieure, responsable du drainage des membres inférieurs et de la cavité abdominale. Lorsqu’il se contracte, le diaphragme crée une pompe pour aider le système veineux. Les veines ont une paroi qui n’est pas contractile, de ce fait, le retour veineux est activé par les contractions des muscles avoisinants, dont le diaphragme.
  • l’oesophage, par lequel passe les aliments avant d’arriver à l’estomac
  • l’aorte, très grosse artère amenant le sang du coeur au reste du corps.

Physiologie du diaphragme:

Afin de vous permettre de respirer, le diaphragme s’abaisse et s’élève.

  • Lorsqu’il se contracte, le centre tendineux qui est en son centre s’abaisse. Cela entraine un changement de pression au niveau thoracique, générant l’appel d’air et la dilatation des poumons: C’est l’inspiration. On note aussi que le sternum avance et s’élève, pendant que les côtes s’ouvrent pour faire de la place aux poumons. Pour qu’il y ait un bon fonctionnement, le diaphragme doit pouvoir prendre appui sur les viscères situées juste en dessous.
  • L’expiration, quant à elle, est le résultat du relâchement de ce muscle, qui permet d’élever le centre tendineux du diaphragme, de faire reculer le sternum et de refermer les cotes.

De plus, ces variation permettent de soutenir le retour veineux, grâce aux contractions regulières.

Les dysfonctions du diaphragme:

En terme ostéopathique, la dysfonction traduit un défaut de mobilité. Ce terme peut s’appliquer aux articulations, au visceres, etc… Cela n’implique en aucun cas une pathologie, mais une diminution de la qualité du mouvement.

Sa physiologie peut être modifiée par des éléments simples comme un stress, un trouble digestif, un choc etc… La dysfonction du diaphragme se traduit donc par une mauvaise élévation, ou abaissement, des coupoles diaphragmatiques. De ce fait, la respiration se trouve gênée. Cependant, étant donné que l’on parle d’un mécanisme essentiel à la vie, le corps cherche à compenser la diminution de ces mouvements, en augmentant les mouvements des structures adjacentes. Si le changement de pression ne peut être fait par le bas, le corps va tenter de le reproduire par le haut. Il tente donc de créer un changement de pression en soulevant la cage thoracique, et en augmentant l’ampliation thoracique (correspondant plus simplement à l’ouverture des cotes). Pour se faire, il utilise les inspirateurs accessoires, tels que les muscles du cou , ou les intercostaux.

La dysfonction diaphragmatique peut aussi survenir en cas de trouble digestif. Si votre foie est engorgé ou si la capsule entourant le foie est douloureuse, le diaphragme ne peut plus prendre appui dessus pour s’abaisser. De ce fait, la course du diaphragme est modifiée, la coupole droite ne peut plus s’abaisser autant. S’enclenche alors le mécanisme que nous avons déjà décrit.

De part les insertions lombaires de votre diaphragme, si la mobilité n’est pas bonne, cela peut tirer d’avantage sur les lombaires, et modifier leur statique. On peut observer une augmentation des courbures, comme une cambrure exagérée.

 

Votre diaphragme est donc responsable de mécanismes vitaux comme la respiration, la statique, le retour veineux. C’est pourquoi il est essentiel que son fonctionnement soit correct. Votre ostéopathe est là pour ça!

 

Stimuler son système immunitaire

Qu’est ce que le système immunitaire? 

C’est l’ensemble des substances, bactéries, ou cellules qui permettent à votre corps de réagir en cas d’agression. Il peut s’agir d’une simple éraflure, où l’action est rapide et locale. Le système  immunitaire cherche à éliminer les bactéries nocives et à refermer la petite plaie. Ou d’un rhume, d’une grippe, qui sollicite d’autres éléments tels que les globules blancs sur une plus longue durée.  Le système immunitaire à donc pour rôle de luter contre les infections courantes. Il est aussi sollicité pour des affections plus graves, nécessitant absolument un suivi médical.

Lorsque toute pathologie grave est écartée, et que l’on constate qu’on est enrhumé régulièrement, ou fatigué, des solutions existent pour stimuler ce système.

Comment le stimuler? Ou trouver ces éléments dans l’alimentation? 

    • Vitamine D: elle permet de stimuler la production de susbtances anti-inflammatoires et anti-infectieuses par le corps.  Une exposition au soleil d’une vingtaine de minutes au soleil, par jour, peut-être suffisante pour combler les apports. En hiver, la population est très couverte, le temps maussade, l’exposition n’est donc pas suffisante, ce qui explique une grosse chute de ce taux pendant la saison hivernale. On estime que 80% de la population est carencée. La vitamine D se trouve dans les poissons gras, le foie de morue, les oeufs.
    • Vitamine C: Il s’agit d’un puissant anti-oxydant en luttant contre les radicaux libres.  Elle a un effet de stimulation cérébrale, du système immunitaire, elle est aussi anti-toxique, antalgique, anti-inflammatoire. Il est important de noter que les maladie, les situations de stress augmentent les besoins du corps en vitamine C, qu’il faut donc compenser par une supplémentation. La vitamine C peut se trouver essentiellement dans les fruits et légumes (agrumes, le kiwi, le poivron…)

    • Le cuivre: grâce à son rôle d’activateur enzymatique, il a une action anti-bactérienne et anti-virale. La production d’anticorps est favorisée, ainsi que celle des globules rouges, grâce à l’effet sur le fer. Le cuivre peut se trouver dans le foie, les fruits de mer, le chocolat et les céréales complètes.
    • Le manganèse: Nécessaire à la production des anti corps, et à la réaction anti-histaminique. Cela permet donc la réponse inflammatoire et allergique. Le manganèse peut se trouver surtout dans les épices comme le safran, la cannelle ou le curry.
    • La glutamine:  Acide aminé permettant la réparation de la paroi intestinale. Elle nettoie les villosités intestinales, et referme les pores intestinaux, ouverts par des produits de mauvaise qualité, ou des protéines trop grosses. Si l’intestin n’est pas totalement sain, les produits de supplémentation seront moins bien absorbés, et donc moins efficaces. Elle se trouve dans les aliments riches en protéines et acides aminés (viandes, poissons, œufs.

    • Les probiotiques: Le microbiote intestinal est un fragile équilibre entre bonnes et mauvaises bactéries. Si les mauvaises bactéries prennent le dessus, elles génèrent une fermentation et donc des gaz et symptômes digestifs. Il est donc nécéssaire de maintenir ces mauvaises bactéries sous cloche, par l’apport de bonnes bactéries. On peut les trouver surtout dans les yaourts ou le lait fermenté (kéfir, lait ribot…).

Aider son système immunitaire grâce à la phytothérapie:

Certaines plantes sont connues pour stimuler l’immunité, ou agir plus spécifiquement sur certaines zones.
Ainsi l’huile essentielle de thym couplée au citron à une très bonne action sur les bronches.

La menthe poivrée peut aider à traiter des virus tels que les herpès.

Le tea tree peut être efficace sur le système ORL. Il peut aussi stimuler l’immunité générale, à titre préventif ou curatif.

L’échinacée, quant à elle,peut être priseen cure au changement de saison, en ayant un rôle préventif général.